miércoles, 30 de noviembre de 2011

miércoles, 23 de noviembre de 2011

L'oreille coupée

UNA HISTORIA POLICÍACA PARA VER Y ESCUCHAR

Pinchar AQUÍ para ver la historia :

http://lisgar.net/zamor/Fran11/oc.html



PARTIE 1

* J'ai reçu la première lettre de rançon le lundi 14 novembre.
* LUNDI 14 NOVEMBRE - 50 000 dollars et votre femme vous sera rendue saine et sauve. Ne prévenez pas la police !

PARTIE 2

* Le lendemain, j'ai reçu une seconde lettre. J'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'une blague. Je ne suis pas marié et je ne l'ai jamais été.
* MARDI 15 NOVEMBRE - Rendez-vous au coin de la 8ème rue et de la 17ème avenue, à neuf heures, avec l'argent.

PARTIE 3

* Le mercredi , nouvelle lettre accompagnée d'une mèche de cheveux et de la photo d'une très jolie femme, une jeune asiatique que je n'avais jamais vue. La lettre disait : "Ne jouez pas avec nous, 50 000 dollars demain soir à 9 heures, même endroit sinon vous ne reverrez jamais vivante votre femme". La plaisanterie devenait de mauvais goût. J'allais saisir le téléphone pour prévenir la police, lorsqu'il sonna.

* MERCREDI 16 NOVEMBRE - Ne jouez pas avec nous, 50 000 dollars demain soir à 9 heures, même endroit sinon vous ne reverrez jamais vivante votre femme.

PARTIE 4 :

* allo ?
* Une voix de femme se fit entendre.
* CHÉRI, ILS VONT ME TUER. CE SONT DES FOUS ! JE T'EN SUPPLIE ... APPORTE L'ARGENT !

PARTIE 5.-

* QUI ÊTES-VOUS ? CETTE PLAISANTERIE EST GROTESQUE. JE NE VOUS CONNAIS PAS ! JE VAIS IMMÉDIATEMENT PRÉVENIR LA POLICE.
* Puis une voix d'homme.
* MONSIEUR MARTIN, NE FAITES PAS L'IDIOT ! VOTRE FEMME SERA MORTE A NEUF HEURES ET CINQ, DEMAIN SOIR, DEMAIN SOIR, SI VOUS N'APPORTEZ PAS l'ARGENT. EN ATTENDANT, NOUS ALLONS VOUS FAIRE PARVENIR UN PETIT CADEAU.

PARTIE 6.-

* MAIS PUISQUE JE VOUS DIS QUE JE NE SUIS PAS MARIÉ !!! FOUTEZ-MOI LA PAIX BORDEL !
* Un cri de femme retentit dans l'acoustique du téléphone

PARTIE 7

* J'étais fou de rage et mort de peur, j'allais à nouveau prendre le téléphone pour appeler la police.

PARTIE 8

* Lorsqu'un objet lourd fracassa ma fenêtre et roula au milieu de mon salon.

PARTIE 9

* Je me suis caché derrière un fauteuil. Quelques minutes ont passé.

PARTIE 10

* Puis je me suis approché de l'objet, c'était un chiffon ensanglanté autour d'une pierre. En défaisant le chiffon, je découvris avec horreur un morceau de chair qui ressemblait à un lobe d'oreille.

PARTIE 11

* D'un coup je me suis précipité dehors j'ai couru jusqu'à la cabine téléphonique située juste en face de ma demeure. Dans la cabine il y avait du sang, sur le téléphone une enveloppe était collée.
* L'argent, demain à neuf heures, sinon nous tuons votre femme.

PARTIE 12

* J'ai marché dans les rues comme un somnambule. De toute évidence, il y avait erreur sur la personne. Les ravisseurs croyaient que j'étais marié à cette femme. Dans cette ville il y avait sûrement un homme portant mon nom, Marcel Martin, dont la femme avait été enlevée.

PARTIE 13

* Je consultai le premier bottin téléphonique sur ma route. Il n'y avait pas d'autre Marcel Martin mais douze M. Martin. Je les ai tous appelés. Sept étaient des femmes, Martine, Marie, Michèle.. l'une d'elles était même décédée. Trois M. Martin ne répondirent pas. Et le dernier n'était pas celui concerné. La raison me dictait de me rendre immédiatement à la police.

PARTIE 14

* Mais j'ignore pourquoi je suis d'abord passé à mon domicile. J'ai bu trois scotchs coup sur coup et j'ai pris une douche. Le téléphone sonna à nouveau.

PARTIE 15

* ALLO ? MONSIEUR MARTIN, VOTRE FEMME AIMERAIT VOUS REVOIR, ELLE VOUS AIME, ELLE VOUS ADORE. NE LUI FAITES PAS DE MAL. ALLONS, VOUS ÊTES RICHE. POURQUOI NE PAS PAYER POUR LA RETROUVER ? DEMAIN, VOUS APPORTEREZ 50 000 PETITS DOLLARS ET VOUS RETROUVEREZ CELLE QUI VOUS AIME.

PARTIE 16

* J'ai pris la bouteille de scotch et je l'ai vidée. Puis j'ai avalé un restant de whisky. Je suis sorti et j'ai bu dans tous les bars que j'ai croisés entre mon appartement et le poste de police le plus proche.

PARTIE 17

* Quand j'ai fait ma déposition au flic, il a cru que je délirais.

PARTIE 18

* Le flic m'aurait volontiers arrêté pour trouble de l'ordre public et ivresse mais, comme je suis un peu célèbre de par mon ancien métier d'animateur de télévision, il m'a gentiment raccompagné jusque dans mon lit. J'ai dormi comme une pierre.

PARTIE 19

* Le lendemain je me suis éveillé à midi avec une terrible gueule de bois. Est-ce mon visage décomposé dans le miroir de la salle de bains qui me poussa à prendre cette absurde décision ? Je vis mes yeux cernés, mon nez trop long déjà parcouru par la couperose de l'alcoolisme, ma bouche pâteuse. Je repris une douche, enfilai des vêtements convenables et me précipitai à la banque.

PARTIE 20

* Le directeur se montra mécontent de devoir réunir 50 000 dollars en quelques heures. Cependant il n'osa pas poser trop de questions indiscrètes. A 9 heures, j'étais au coin de la 8ème rue et de la 17ème avenue.

PARTIE 21

* VOILÀ VOTRE POGNON !!! LAISSEZ-LA PARTIR !!

PARTIE 22

* Après avoir vérifié le contenu de ma valise, ils ont jeté la femme dans mes bras et se sont enfuis. Elle me serra dans ses bras en pleurant. Un pansement lui cachait l'oreille. Je l'ai amenée dans un restaurant. Je lui posai mille questions. Elle ne répondit à aucune. Au lieu, elle me parla sans cesse, comme si elle était réellement ma femme, comme si nous nous connaissions.

PARTIE 23

* J'aurais dû la conduire à la police, celle-ci aurait éclairci toute cette affaire. Mais je risquais alors de perdre cette femme qui me fascinait. Qui était elle ? Pourquoi faisait-elle semblant d'être mon épouse ? Était-elle le cerveau de cette bizarre affaire ? Je voulais savoir, comprendre. J'étais résolu à ne pas la laisser partir tant qu'elle n'aurait pas répondu à toutes mes interrogations. A minuit, j'ai voulu la raccompagner chez elle. Elle accepta mais indiqua mon adresse. Alors, je l'ai amenée chez moi. Elle a dormi.

PARTIE 24

* Le lendemain matin, elle s'est jetée sur moi et nous avons fait l'amour. Dix années sont passées. Elle n'a jamais répondu à mes questions, nous vivons ensemble comme mari et femme. Je l'aime plus que tout au monde. Parfois je pense que je suis réellement fou. Que j'ai inventé cette histoire de ravisseur, d'argent et de lettre anonyme.

PARTIE 25
* Mais je cesse d'être fou lorsqu'elle m'enlace et que je caresse son oreille dont le lobe a été coupé.


***

ROCK-COLLECTION


On a tous dans le coeur une petite fille oubliée

Une jupe plissée queue de cheval, à la sortie du lycée

On a tous dans le coeur un morceau de fer à user

Un vieux scooter de rêve pour faire le cirque dans le quartier

Et la petite fille chantait(Bis)

Et la petite fille chantait(Bis)

Un truc qui me colle encore au coeur et au corps


Every body's doing a brand-new dance now

Come on babe do the locomotion

I know you gonna like it if you give it a chance now

Come on babe do the locomotion


On a tous dans le coeur le ticket pour Liverpool

Sortie de scène Hélicoptère pour échapper à la foule

Excuse-me Sir mais j'entends plus Big-Ben qui sonne

Les scarabées bourdonnent, c'est la folie à London

Et les Beatles chantaient(Bis)

Et les Beatles chantaient(Bis)

Un truc qui me colle encore au coeur et au corps


It's been hard day's night, and I've been working like a dog

It's been a hard day's night. Yeah! Yeah! Yeah ! Yeah !


A quoi ça va me servir d'aller couper les "tiffs" ?

Est-ce que ma vie sera mieux une fois que j'aurais mon certif'

Betty a rigolé devant ma boule à zéro

J'lui ai dis si ça te plait pas t'as qu'à te plaindre au "dirlot"

Et je me suis fait virer(Bis)

Et les Beach Boys chantaient(Bis)

Un truc qui me colle encore au coeur et au corps:


Round round get round I get around, get round round round I get around get a round get a round get a round


On a tous dans le coeur des vacances à Saint-Malo

Et les parents en maillot qui dansent sur Louis Mariano

Au camping du flot-bleu je me traine des tonnes de cafards

Si j'avais bosser un peu je me serai payé une guitare

Et Saint-Malo dormait(Bis)

Et les radios chantaient(Bis)

Un truc qui me colle encore au coeur et au corps


Gloria, Gloria, Gloria, Gloria


Au café de ma banlieue t'as vu la bande à Jimmy

ça frime pas mal ça roule autour du baby

Le pauvre Jimmy s'est fait piquer chez le disquaire, c'est dingue

Avec un single des Stones caché sous ses fringues

Et les loulous roulaient(Bis)

Et les cailloux chantaient(Bis)

Un truc qui me colle encore au coeur et au corps

I can't get no, I can't get no, satisfaction. yeah! yeah! yeah







martes, 15 de noviembre de 2011

Dalida

Dalida, de son vrai nom italien Iolanda Cristina Gigliotti, postérieurement francisé en
«Yolanda», née le 17 janvier 1933 au Caire, en Égypte, et morte le 3 mai 1987 à Paris, est une chanteuse et actrice.

D’une famille d'origine italienne, elle a surtout chanté et joué en français mais aussi en italien, en arabe égyptien, en anglais, en espagnol et en allemand.



Il venait d’avoir 18 ans
Il était beau comme un enfant
Fort comme un homme
C’était l’été évidemment
Et j’ai compté en le voyant
Mes nuits d’automne

J’ai mis de l’ordre à mes cheveux
Un peu plus de noir sur mes yeux
Ça l’a fait rire
Quand il s’est approché de moi
J’aurais donné n’importe quoi
Pour le séduire

Il venait d’avoir 18 ans
C’était le plus bel argument
De sa victoire
Il ne m’a pas parlé d’amour
Il pensait que les mots d’amour
Sont dérisoires

Il m’a dit: "j’ai envie de toi"
Il avait vu au cinéma
Le blé en herbes
Au creux d’un lit improvisé
J’ai découvert émerveillée
Un ciel superbe

Il venait d’avoir 18 ans
Ça le rendait presqu’ insolent
De certitude
Et pendant qu’il se rhabillait
Déjà vaincue, je retrouvais
Ma solitude

J’aurais voulu le retenir
Pourtant je l’ai laissé partir
Sans faire un geste
Il m’a dit "c’était pas si mal"
Avec la candeur infernale
De sa jeunesse

J’ai mis de l’ordre à mes cheveux
Un peu plus de noir sur mes yeux
Par habitude
J’avais oublié simplement
Que j’avais deux fois 18 ans



miércoles, 19 de octubre de 2011

Salvatore Adamo

INCH ALLAH

J'ai vu l'orient dans son écrin
avec la lune pour bannière
Et je comptais en un quatrain
chanter au monde sa lumière

Mais quand j'ai vu Jérusalem,
coquelicot sur un rocher,
J'ai entendu un requiem quand,
quand sur lui, je me suis penché.

Ne vois-tu pas, humble chapelle,
toi qui murmures "paix sur la terre",
Que les oiseaux cachent de leurs ailes
ces lettres de feu:"Danger frontière!"

Le chemin mène à la fontaine.
Tu voudrais bien remplir ton seau.
Arrête-toi, Marie-Madeleine:
pour eux, ton corps ne vaut pas l'eau.

Inch'Allah Inch'Allah
Inch'Allah Inch'Allah

Et l'olivier pleure son ombre,
sa tendre épouse, son amie
Qui repose sous les décombres
prisonnières en terre ennemie.

Sur une épine de barbelés,
le papillon guette la rose.
Les gens sont si écervelés
qu'ils me répudieront si j'ose.

Dieu de l'enfer ou Dieu du ciel,
toi qui te trouves ou bon tesemble,
Sur cette terre d'Israël,
il y a des enfants qui tremblent.

Inch'Allah Inch'Allah
Inch'Allah Inch'Allah

Les femmes tombent sous l'orage.
Demain, le sang sera lavé.
La route est faite de courage:
une femme pour un pavé

Mais oui : j'ai vu Jérusalem,
coquelicot sur un rocher.
J'entends toujours ce requiem
lorsque, sur lui, je suis penché,

Requiem pour 6 millions d'âmes
qui n'ont pas leur mausolée demarbre
Et qui, malgré le sable infâme,
ont fait pousser 6 millionsd'arbres.

Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah

miércoles, 5 de octubre de 2011

La Plage

MARIE LAFORÊT


Marie Laforêt naît à Soulac-sur-Mer, en Gironde, dans la villa Rithé-Rilou, appelée ainsi d'après les noms de sa tante et de sa mère : Marie-Thérèse et Marie-Louise Saint Guily. La famille de son père, l'industriel Jean Douménach, était originaire d'Olette, village des Pyrénées-Orientales, situé sur les rives du Têt. Son arrière-grand-père du côté paternel, Louis Doumenach, avait dirigé à Lavelanet, en Ariège, une entreprise textile

Pendant la guerre, son père fut détenu comme prisonnier de guerre en Allemagne et Marie, sa sœur Alexandra et leur mère connurent beaucoup de privations. À trois ans, selon les révélations ultérieures de la chanteuse, elle subit un traumatisme sexuel sévère, dont les souvenirs la marquèrent pour beaucoup de temps. Pendant la guerre, les Doumenachs trouvèrent refuge à Cahors et dans le village des ancêtres, Lavelanet. Après la guerre et le retour du père en mai 1945, la famille vécut à Valenciennes, où le père dirigea une manufacture de chemin de fer, tandis que Maïtena faisait sa scolarité au lycée de filles Watteau jusqu'en cinquième. Ensuite les Doumenach s'établirent à Paris

LA PLAGE

Quand sur la plage
Tous les plaisirs de l'été
Avec leurs joies
Venaient à moi
De tous côtés
L'amour offrait l'éternité
A cette image
De la plage ensoleillée
C'est bien dommage
Mais les amours de l'été
Bien trop souvent
Craignent les vents

En liberté
Mon cœur cherchant sa vérité
Vient fair' naufrage
Sur la plage désertée.
Le sable et l'océan

Tout est en place
De tous nos jeux pourtant
Je perds la trace
Un peu comme le temps
La vague efface
L'empreinte des beaux jours
De notre amour.

Mais sur la plage
Le soleil revient déjà
Passe le temps
Le cœur content
Reprends ses droits
A l'horizon s'offre pour moi
Mieux qu'un mirage
Une plage retrouvée
Mieux qu'un mirage
C'est la plage ensoleillée


Marie Laforêt La plage por Douce


MARIE LAFORET - La playa por agor

domingo, 1 de mayo de 2011

miércoles, 13 de abril de 2011

Aline




J'avais dessiné sur le sable
Son doux visage qui me souriait
Puis il a plu sur cette plage
Dans cet orage, elle a disparu

Et j'ai crié, crié, Aline, pour qu'elle revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine

Je me suis assis près de son âme
Mais la belle dame s'était enfuie
Je l'ai cherchée sans plus y croire
Et sans un espoir, pour me guider

Et j'ai crié, crié, Aline, pour qu'elle revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine

Je n'ai gardé que ce doux visage
Comme une épave sur le sable mouillé

Et j'ai crié, crié, Aline, pour qu'elle revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine

Et j'ai crié, crié, Aline, pour qu'elle revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine
CHRISTOPHE

JOHHHY HALLADAY



UN JOUR VIENDRA

Un jour viendra tu me diras "je t'aime"
Du bout du coeur...
Mais le dire quand même
Un simple mot, et l'aveu
D'une larme au bord de tes yeux
Feront de moi un homme heureux

Un jour viendra, tu sauras
Toutes ces choses
Qui ont fait ma vie
Bien plus noire que rose
Tu comprendras mes pudeurs
Et tous ces mots qui me font peur
Que j'ai cachés... Comme un voleur

Toi c'est le ciel qui t'a envoyée
Vers moi pour me réapprendre à aimer
Attends... Laisse faire les jours
Laisse le temps au temps... et à l'amour

Un jour viendra tu me dira "je t'aime"
Et j'aimerai...

Un jour viendra tu me diras "je t'aime"
Du bout des yeux...
Mais le dire quand même
Dans le ciel de ton regard
Lire ton désir est ma victoire
Un jour viendra... Tu m'aimeras

Toi, c'est la vie qui t'a envoyée
Vers moi... Qui n'ai jamais fait
Que passer
A côté des choses essentielles
Par défi pour brûler mes ailes

Un jour viendra tu me diras "je t'aime"
Et j'aimerai

Attends... Laisse faire les jours
Laisse le temps au temps... Et à l'amour

Un jour viendra, tu me diras "je t'aime"
Et je t'aimerai, je t'aimerai, je t'aimerai
Je t'aimerai

martes, 5 de abril de 2011

J. Prévert /F. Pagny






« Six novembre dix-neuf cent soixante et un , Maternité, des berceaux , midi moins vingt T'arrives sur cette terre , Tu n'y vois pas bien clair, Ils viennent de te donner la vie, MERCI A tous les deux ».

Florent est né à Châlon sur Saône dans une famille modeste mais riche d'amour comptant déjà deux enfants: Frédéric et Marie-Pierre. Alors qu'elle porte Florent, Odile, cette maman à la voix superbe, lui chante l'opéra. Pas étonnant qu'en arrivant sur cette terre, il sache déjà chanter....Grand-père paternel lui aussi étonnait par sa voix. Il faisait vibrer les murs des églises et même les fidèles en chantant des cantiques. Quant à grand’ mère maternelle elle écrivait autrefois des petites comédies musicales qu'elle faisait jouer aux habitants du village. Quel héritage!!! Héritage dont bénéficiera aussi Marie-Pascale sa cadette, actuellement l'une de ses choristes. A 5 ans, dans les fêtes de famille on dresse le petit Florent sur la table pour qu'il chante. L'apprentissage du spectacle commence. Il va se poursuivre dans une troupe de majorettes à Bonneville en Haute-Savoie où la famille s'est vue contrainte de déménager.












martes, 29 de marzo de 2011

Lynda Lemay


J'AIME PAS LES FEMMES

Y'a bien des fois, j'aime pas les femmes
Souvent, j'les hais parce qu'elles sont belles
Quand elles sont fortes, je les blâme
De vouloir s'prendre pour des hommes

Y 'a bien des fois, j'aime pas les hommes
Je leur en veux d'être infidèles
Mais, quand j'pense aux femmes qu'ils trompent
J'me dis que c'est bien fait pour elles

Car, bien des fois, j'aime pas les femmes
Et leur beau discours de p'tite mère
Et j'meurs de honte quand elles se pâment
Pour un idiot d'homme ordinaire

Parce que, bien sûr, j'aime pas les hommes
Quand ils me chassent d'leur univers
J'voudrais qu'y m' prennent pour un des leurs
J'voudrais partager leur bière

J'me sens ridiculement femme
C'est-à-dire frustrée de nature
Une de ces qui font les drames
Pendant qu'leurs hommes font les durs

Y'a bien des fois, j'aime pas les hommes
Et, pourtant, j'voudrais qu'ils m'adoptent
Qu'y m'apprennent à ret'nir mes larmes
A m'sentir fière d'être sotte

C'que j'peux m'en vouloir d'être une femme
Surtout quand j'tombe dans les filets
D'un de ces pauvres polygames
Qui m'jure de s'en aller jamais

{Refrain:}
J'aime pas les hommes qui me déchirent
J'aime pas les femmes qui me consolent
Lorsque les hommes veulent revenir
Y 'a ces mêmes femmes qui me les volent

J'aime pas les femmes quand elles vieillissent
Avec des marques de chagrin
Je hais les hommes de père en fils
Car y comprennent jamais rien

J'aime pas les femmes qui se promènent
Qui s'en vont s'perdre dans tes secrets
Elles sont peut-être les prochaines
Que tu bris'ras à tout jamais

Toi que je hais
Toi que j'aimais

martes, 22 de marzo de 2011

Jacques Prévert

ACCENT GRAVE


Jacques Prévert est un poète et scénariste français, né le 4 février 1900 à Neuilly-sur-Seine, et mort le 11 avril 1977 à Omonville-la-Petite (Manche). Après le succès de son premier recueil de poèmes, Paroles, il devint un poète populaire grâce à son langage familier et ses jeux de mots. Ses poèmes sont depuis lors célèbres dans le monde francophone et massivement appris dans les écoles françaises. Il a également écrit des scénarios pour le cinéma.

***
LES FEUILLES MORTES
paroles: Jacques Prévert
musique: Joseph Kosma


Oh! je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis
En ce temps-là la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Tu vois, je n'ai pas oublié...
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l'oubli.
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais.

REFRAIN:
C'est une chanson qui nous ressemble
Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensemble
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie
Je t'aimais tant, tu étais si jolie,
Comment veux-tu que je t'oublie?
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n'ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais
Toujours, toujours je l'entendrai!

miércoles, 16 de marzo de 2011

Ma môme/ Jean Ferrat

Jean Ferrat, né Jean Tenenbaum le 26 décembre 1930 à Vaucresson (Hauts-de-Seine) et mort le 13 mars 2010 à Aubenas[1] en Ardèche, est un parolier, musicien, compositeur et chanteur français.

À la fois chanteur engagé et poète, auteur de chansons à textes, il est aussi compositeur, et met notamment en musique de nombreux poèmes de Louis Aragon. Jean Ferrat est voisin des idées communistes et reste, à ce titre, proche du Parti communiste français toute sa vie durant. Cependant, ce fut un compagnon de route critique, particulièrement vis-à-vis des positions du parti sur l'URSS. Bien que peu présent dans les médias et malgré un retrait de la scène à quarante-deux ans, il connaît un grand succès aussi bien critique que commercial, fondé tant sur la qualité de ses compositions (textes et mélodies) et de sa signature vocale, que sur ses prises de position politiques.





lunes, 28 de febrero de 2011

Des Chansons pour une célébration



Chevaliers de la table ronde,
Goûtons voir si le vin est bon.
Chevaliers de la table ronde,
Goûtons voir si le vin est bon.
Goûtons voir, oui oui oui,
Goûtons voir, non non non,

Goûtons voir si le vin est bon.


J'en boirai cinq a six bouteilles,
une femme sur mes genoux.

J'en boirai cinq a six bouteilles,
une femme sur mes genoux.
une femme, oui oui oui
une femme, non non non

une femme sur mes genoux.


S'il est bon, s'il est agréable,
J'en boirai jusqu`à mon plaisir
S'il est bon, s'il est agréable,
J'en boirai jusqu`à mon plaisir
J'en boirai oui oui oui,
J'en boirai, non non non,

J'en boirai jusqu`'à mon plaisir.


Si je meurs, je veux qu'on m'enterre
Dans une cave où il y a du bon vin.

Si je meurs, je veux qu'on m'enterre
Dans une cave où il y a du bon vin.
Dans une cave oui oui oui,
Dans une cave non non non,

Dans une cave où il y a du bon vin.


Les deux pieds contre la muraille
Et la tête sous le robinet.

Les deux pieds contre la muraille
Et la tête sous le robinet.
Et la tête oui oui oui,
Et la tête non non non,

Et la tête sous le robinet
.

Et si le tonneau se débouche,
J'en boirai jusqu'à mon loisir.

Et si le tonneau se débouche,
J'en boirai jusqu'à mon loisir.
J'en boirai, oui oui oui,
J'en boirai, non non non,

J'en boirai jusqu'à mon loisir.


Sur ma tombe je veux qu'on inscrive:
"Ici gît le roi des buveurs".
Sur ma tombe je veux qu'on inscrive:
"Ici gît le roi des buveurs".
Ici gît, oui oui oui,
Ici gît, non non non,
Ici gît le roi des buveurs
.

domingo, 13 de febrero de 2011

martes, 8 de febrero de 2011

Le pilote et le Petit Prince parlent

CHAPITRE III.- CAPÍTULO III

"Tu viens d'un autre planète?


"Me llevó mucho tiempo comprender de donde venía. El principito, que hacía muchas preguntas, nunca parecía escuchar las mías. Son palabras pronunciadas al azar las que, poco a poco, me revelaron todo. Así, cuando vio por primera vez mi avión (no dibujaré mi avión, es un dibujo demasiado complicado para mí) me preguntó:


lunes, 31 de enero de 2011

Le petit Prince

Chapitre II: Le Petit Prince dans le desert
J'ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu'à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans. Quelque chose s'était cassé dans mon moteur. Et comme je n'avais avec moi ni mécanicien, ni passagers, je me préparai à essayer de réussir, tout seul, une réparation difficile. C'était pour moi une question de vie ou de mort. J'avais à peine de l'eau à boire pour huit jours.
Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J'étais bien plus isolé qu'un naufragé sur un radeau au milieu de l'océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé. Elle disait:
- S'il vous plaît... dessine-moi un mouton !
- Hein!
- Dessine-moi un mouton...
J'ai sauté sur mes pieds comme si j'avais été frappé par la foudre. J'ai bien frotté mes yeux. J'ai bien regardé. Et j'ai vu un petit bonhomme tout à fait extraordinaire qui me considérait gravement. Voilà le meilleur portrait que, plus tard, j'ai réussi à faire de lui. Mais mon dessin, bien sûr, est beaucoup moins ravissant que le modèle. Ce n'est pas ma faute. J'avais été découragé dans ma carrière de peintre par les grandes personnes, à l'âge de six ans, et je n'avais rien appris à dessiner, sauf les boas fermés et les boas ouverts.
Je regardai donc cette apparition avec des yeux tout ronds d'étonnement. N'oubliez pas que je me trouvais à mille milles de toute région habitée. Or mon petit bonhomme ne me semblait ni égaré, ni mort de fatigue, ni mort de faim, ni mort de soif, ni mort de peur. Il n'avait en rien l'apparence d'un enfant perdu au milieu du désert, à mille milles de toute région habitée. Quand je réussis enfin à parler, je lui dis:
- Mais... qu'est-ce que tu fais là ?
Et il me répéta alors, tout doucement, comme une chose très sérieuse:
- S'il vous plaît... dessine-moi un mouton...
Quand le mystère est trop impressionnant, on n'ose pas désobéir. Aussi absurde que cela me semblât à mille milles de tous les endroits habités et en danger de mort, je sortis de ma poche une feuille de papier et un stylographe. Mais je me rappelai alors que j'avais surtout étudié la géographie, l'histoire, le calcul et la grammaire et je dis au petit bonhomme (avec un peu de mauvaise humeur) que je ne savais pas dessiner. Il me répondit:
- Ça ne fait rien. Dessine-moi un mouton.
Comme je n'avais jamais dessiné un mouton je refis, pour lui, l'un des deux seuls dessins dont j'étais capable. Celui du boa fermé. Et je fus stupéfait d'entendre le petit bonhomme me répondre:
- Non! Non! Je ne veux pas d'un éléphant dans un boa. Un boa c'est très dangereux, et un éléphant c'est très encombrant. Chez moi c'est tout petit. J'ai besoin d'un mouton. Dessine-moi un mouton.
Alors j'ai dessiné.
Il regarda attentivement, puis:
- Non! Celui-là est déjà très malade. Fais-en un autre.
Je dessinai:
Mon ami sourit gentiment, avec indulgence:
- Tu vois bien... ce n'est pas un mouton, c'est un bélier. Il a des cornes...
Je refis donc encore mon dessin:
Mais il fut refusé, comme les précédents:
- Celui-là est trop vieux. Je veux un mouton qui vive longtemps.
Alors, faute de patience, comme j'avais hâte de commencer le démontage de mon moteur, je griffonnai ce dessin-ci.
Et je lançai:
- Ça c'est la caisse. Le mouton que tu veux est dedans.
Mais je fus bien surpris de voir s'illuminer le visage de mon jeune juge:
- C'est tout à fait comme ça que je le voulais ! Crois-tu qu'il faille beaucoup d'herbe à ce mouton ?
- Pourquoi ?
- Parce que chez moi c'est tout petit...
- Ça suffira sûrement. Je t'ai donné un tout petit mouton.
Il pencha la tête vers le dessin:
- Pas si petit que ça... Tiens ! Il s'est endormi...
Et c'est ainsi que je fis la connaissance du petit prince.

miércoles, 26 de enero de 2011

La page du Petit Prince

LE PETIT PRINCE

Lorsque j’avais six ans j’ai vu, une fois, une magnifique image, dans un livre sur la Forêt Vierge qui s’appelait « Histoires Vécues ». Ça représentait un serpent boa qui avalait un fauve. Voilà la copie du dessin.

On disait dans le livre : « Les serpents boas avalent leur proie tout entière, sans la mâcher. Ensuite ils ne peuvent plus bouger et ils dorment pendant les six mois de leur digestion. » J’ai alors beaucoup réfléchi sur les aventures de la jungle et, à mon tour, j’ai réussi, avec un crayon de couleur, à tracer mon premier dessin. Mon dessin numéro 1. Il était comme ça : J’ai montré mon chef-d’oeuvre aux grandes personnes et je leur ai demandé si mon dessin leur faisait peur.


- Elles m’ont répondu : « Pourquoi un chapeau ferait-il peur ? »

Mon dessin ne représentait pas un chapeau. Il représentait un serpent boa qui digérait un éléphant. J’ai alors dessiné l’intérieur du serpent boa, afin que les grandes personnes puissent comprendre. Elles ont toujours besoin d’explications. Mon dessin numéro 2 était comme ça :



Les grandes personnes m’ont conseillé de laisser de côté les dessins de serpents boas ouverts ou fermés, et de m’intéresser plutôt à la géographie, à l’histoire, au calcul et à la grammaire. C’est ainsi que j’ai abandonné, à l’âge de six ans, une magnifique carrière de peintre. J’avais été découragé par l’insuccès de mon dessin numéro 1 et de mon dessin numéro 2. Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c’est fatigant, pour les enfants, de toujours et toujours leur donner des explications.

J’ai donc dû choisir un autre métier et j’ai appris à piloter des avions. J’ai volé un peu partout dans le monde. Et la géographie, c’est exact, m’a beaucoup servi. Je savais reconnaître, du premier coup d’oeil, la Chine de l’Arizona. C’est très utile, si l’on est égaré pendant la nuit. J’ai ainsi eu, au cours de ma vie, des tas de contacts avec des tas de gens sérieux. J’ai beaucoup vécu chez les grandes personnes. Je les ai vues de très près. Ça n’a pas trop amélioré mon opinion.

Quand j’en rencontrais une qui me paraissait un peu lucide, je faisais l’expérience sur elle de mon dessin numéro 1 que j’ai toujours conservé. Je voulais savoir si elle était vraiment compréhensive. Mais toujours elle me répondait : « C’est un chapeau. » Alors je ne lui parlais ni de serpents boas, ni de forêts vierges, ni d’étoiles. Je me mettais à sa portée. Je lui parlais de bridge, de golf, de politique et de cravates. Et la grande personne était bien contente de connaître un homme aussi raisonnable.

***

martes, 25 de enero de 2011

martes, 18 de enero de 2011

martes, 11 de enero de 2011

Indignez vous!

Stéphane Frédéric Hessel (né à Berlin le 20 octobre 1917) est un diplomate et militant politique français. Il fut un combattant de la France libre pendant la Seconde Guerre mondiale, puis déporté à Buchenwald. Il est également écrivain.