miércoles, 30 de noviembre de 2011

miércoles, 23 de noviembre de 2011

L'oreille coupée

UNA HISTORIA POLICÍACA PARA VER Y ESCUCHAR

Pinchar AQUÍ para ver la historia :

http://lisgar.net/zamor/Fran11/oc.html



PARTIE 1

* J'ai reçu la première lettre de rançon le lundi 14 novembre.
* LUNDI 14 NOVEMBRE - 50 000 dollars et votre femme vous sera rendue saine et sauve. Ne prévenez pas la police !

PARTIE 2

* Le lendemain, j'ai reçu une seconde lettre. J'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'une blague. Je ne suis pas marié et je ne l'ai jamais été.
* MARDI 15 NOVEMBRE - Rendez-vous au coin de la 8ème rue et de la 17ème avenue, à neuf heures, avec l'argent.

PARTIE 3

* Le mercredi , nouvelle lettre accompagnée d'une mèche de cheveux et de la photo d'une très jolie femme, une jeune asiatique que je n'avais jamais vue. La lettre disait : "Ne jouez pas avec nous, 50 000 dollars demain soir à 9 heures, même endroit sinon vous ne reverrez jamais vivante votre femme". La plaisanterie devenait de mauvais goût. J'allais saisir le téléphone pour prévenir la police, lorsqu'il sonna.

* MERCREDI 16 NOVEMBRE - Ne jouez pas avec nous, 50 000 dollars demain soir à 9 heures, même endroit sinon vous ne reverrez jamais vivante votre femme.

PARTIE 4 :

* allo ?
* Une voix de femme se fit entendre.
* CHÉRI, ILS VONT ME TUER. CE SONT DES FOUS ! JE T'EN SUPPLIE ... APPORTE L'ARGENT !

PARTIE 5.-

* QUI ÊTES-VOUS ? CETTE PLAISANTERIE EST GROTESQUE. JE NE VOUS CONNAIS PAS ! JE VAIS IMMÉDIATEMENT PRÉVENIR LA POLICE.
* Puis une voix d'homme.
* MONSIEUR MARTIN, NE FAITES PAS L'IDIOT ! VOTRE FEMME SERA MORTE A NEUF HEURES ET CINQ, DEMAIN SOIR, DEMAIN SOIR, SI VOUS N'APPORTEZ PAS l'ARGENT. EN ATTENDANT, NOUS ALLONS VOUS FAIRE PARVENIR UN PETIT CADEAU.

PARTIE 6.-

* MAIS PUISQUE JE VOUS DIS QUE JE NE SUIS PAS MARIÉ !!! FOUTEZ-MOI LA PAIX BORDEL !
* Un cri de femme retentit dans l'acoustique du téléphone

PARTIE 7

* J'étais fou de rage et mort de peur, j'allais à nouveau prendre le téléphone pour appeler la police.

PARTIE 8

* Lorsqu'un objet lourd fracassa ma fenêtre et roula au milieu de mon salon.

PARTIE 9

* Je me suis caché derrière un fauteuil. Quelques minutes ont passé.

PARTIE 10

* Puis je me suis approché de l'objet, c'était un chiffon ensanglanté autour d'une pierre. En défaisant le chiffon, je découvris avec horreur un morceau de chair qui ressemblait à un lobe d'oreille.

PARTIE 11

* D'un coup je me suis précipité dehors j'ai couru jusqu'à la cabine téléphonique située juste en face de ma demeure. Dans la cabine il y avait du sang, sur le téléphone une enveloppe était collée.
* L'argent, demain à neuf heures, sinon nous tuons votre femme.

PARTIE 12

* J'ai marché dans les rues comme un somnambule. De toute évidence, il y avait erreur sur la personne. Les ravisseurs croyaient que j'étais marié à cette femme. Dans cette ville il y avait sûrement un homme portant mon nom, Marcel Martin, dont la femme avait été enlevée.

PARTIE 13

* Je consultai le premier bottin téléphonique sur ma route. Il n'y avait pas d'autre Marcel Martin mais douze M. Martin. Je les ai tous appelés. Sept étaient des femmes, Martine, Marie, Michèle.. l'une d'elles était même décédée. Trois M. Martin ne répondirent pas. Et le dernier n'était pas celui concerné. La raison me dictait de me rendre immédiatement à la police.

PARTIE 14

* Mais j'ignore pourquoi je suis d'abord passé à mon domicile. J'ai bu trois scotchs coup sur coup et j'ai pris une douche. Le téléphone sonna à nouveau.

PARTIE 15

* ALLO ? MONSIEUR MARTIN, VOTRE FEMME AIMERAIT VOUS REVOIR, ELLE VOUS AIME, ELLE VOUS ADORE. NE LUI FAITES PAS DE MAL. ALLONS, VOUS ÊTES RICHE. POURQUOI NE PAS PAYER POUR LA RETROUVER ? DEMAIN, VOUS APPORTEREZ 50 000 PETITS DOLLARS ET VOUS RETROUVEREZ CELLE QUI VOUS AIME.

PARTIE 16

* J'ai pris la bouteille de scotch et je l'ai vidée. Puis j'ai avalé un restant de whisky. Je suis sorti et j'ai bu dans tous les bars que j'ai croisés entre mon appartement et le poste de police le plus proche.

PARTIE 17

* Quand j'ai fait ma déposition au flic, il a cru que je délirais.

PARTIE 18

* Le flic m'aurait volontiers arrêté pour trouble de l'ordre public et ivresse mais, comme je suis un peu célèbre de par mon ancien métier d'animateur de télévision, il m'a gentiment raccompagné jusque dans mon lit. J'ai dormi comme une pierre.

PARTIE 19

* Le lendemain je me suis éveillé à midi avec une terrible gueule de bois. Est-ce mon visage décomposé dans le miroir de la salle de bains qui me poussa à prendre cette absurde décision ? Je vis mes yeux cernés, mon nez trop long déjà parcouru par la couperose de l'alcoolisme, ma bouche pâteuse. Je repris une douche, enfilai des vêtements convenables et me précipitai à la banque.

PARTIE 20

* Le directeur se montra mécontent de devoir réunir 50 000 dollars en quelques heures. Cependant il n'osa pas poser trop de questions indiscrètes. A 9 heures, j'étais au coin de la 8ème rue et de la 17ème avenue.

PARTIE 21

* VOILÀ VOTRE POGNON !!! LAISSEZ-LA PARTIR !!

PARTIE 22

* Après avoir vérifié le contenu de ma valise, ils ont jeté la femme dans mes bras et se sont enfuis. Elle me serra dans ses bras en pleurant. Un pansement lui cachait l'oreille. Je l'ai amenée dans un restaurant. Je lui posai mille questions. Elle ne répondit à aucune. Au lieu, elle me parla sans cesse, comme si elle était réellement ma femme, comme si nous nous connaissions.

PARTIE 23

* J'aurais dû la conduire à la police, celle-ci aurait éclairci toute cette affaire. Mais je risquais alors de perdre cette femme qui me fascinait. Qui était elle ? Pourquoi faisait-elle semblant d'être mon épouse ? Était-elle le cerveau de cette bizarre affaire ? Je voulais savoir, comprendre. J'étais résolu à ne pas la laisser partir tant qu'elle n'aurait pas répondu à toutes mes interrogations. A minuit, j'ai voulu la raccompagner chez elle. Elle accepta mais indiqua mon adresse. Alors, je l'ai amenée chez moi. Elle a dormi.

PARTIE 24

* Le lendemain matin, elle s'est jetée sur moi et nous avons fait l'amour. Dix années sont passées. Elle n'a jamais répondu à mes questions, nous vivons ensemble comme mari et femme. Je l'aime plus que tout au monde. Parfois je pense que je suis réellement fou. Que j'ai inventé cette histoire de ravisseur, d'argent et de lettre anonyme.

PARTIE 25
* Mais je cesse d'être fou lorsqu'elle m'enlace et que je caresse son oreille dont le lobe a été coupé.


***

ROCK-COLLECTION


On a tous dans le coeur une petite fille oubliée

Une jupe plissée queue de cheval, à la sortie du lycée

On a tous dans le coeur un morceau de fer à user

Un vieux scooter de rêve pour faire le cirque dans le quartier

Et la petite fille chantait(Bis)

Et la petite fille chantait(Bis)

Un truc qui me colle encore au coeur et au corps


Every body's doing a brand-new dance now

Come on babe do the locomotion

I know you gonna like it if you give it a chance now

Come on babe do the locomotion


On a tous dans le coeur le ticket pour Liverpool

Sortie de scène Hélicoptère pour échapper à la foule

Excuse-me Sir mais j'entends plus Big-Ben qui sonne

Les scarabées bourdonnent, c'est la folie à London

Et les Beatles chantaient(Bis)

Et les Beatles chantaient(Bis)

Un truc qui me colle encore au coeur et au corps


It's been hard day's night, and I've been working like a dog

It's been a hard day's night. Yeah! Yeah! Yeah ! Yeah !


A quoi ça va me servir d'aller couper les "tiffs" ?

Est-ce que ma vie sera mieux une fois que j'aurais mon certif'

Betty a rigolé devant ma boule à zéro

J'lui ai dis si ça te plait pas t'as qu'à te plaindre au "dirlot"

Et je me suis fait virer(Bis)

Et les Beach Boys chantaient(Bis)

Un truc qui me colle encore au coeur et au corps:


Round round get round I get around, get round round round I get around get a round get a round get a round


On a tous dans le coeur des vacances à Saint-Malo

Et les parents en maillot qui dansent sur Louis Mariano

Au camping du flot-bleu je me traine des tonnes de cafards

Si j'avais bosser un peu je me serai payé une guitare

Et Saint-Malo dormait(Bis)

Et les radios chantaient(Bis)

Un truc qui me colle encore au coeur et au corps


Gloria, Gloria, Gloria, Gloria


Au café de ma banlieue t'as vu la bande à Jimmy

ça frime pas mal ça roule autour du baby

Le pauvre Jimmy s'est fait piquer chez le disquaire, c'est dingue

Avec un single des Stones caché sous ses fringues

Et les loulous roulaient(Bis)

Et les cailloux chantaient(Bis)

Un truc qui me colle encore au coeur et au corps

I can't get no, I can't get no, satisfaction. yeah! yeah! yeah







martes, 15 de noviembre de 2011

Dalida

Dalida, de son vrai nom italien Iolanda Cristina Gigliotti, postérieurement francisé en
«Yolanda», née le 17 janvier 1933 au Caire, en Égypte, et morte le 3 mai 1987 à Paris, est une chanteuse et actrice.

D’une famille d'origine italienne, elle a surtout chanté et joué en français mais aussi en italien, en arabe égyptien, en anglais, en espagnol et en allemand.



Il venait d’avoir 18 ans
Il était beau comme un enfant
Fort comme un homme
C’était l’été évidemment
Et j’ai compté en le voyant
Mes nuits d’automne

J’ai mis de l’ordre à mes cheveux
Un peu plus de noir sur mes yeux
Ça l’a fait rire
Quand il s’est approché de moi
J’aurais donné n’importe quoi
Pour le séduire

Il venait d’avoir 18 ans
C’était le plus bel argument
De sa victoire
Il ne m’a pas parlé d’amour
Il pensait que les mots d’amour
Sont dérisoires

Il m’a dit: "j’ai envie de toi"
Il avait vu au cinéma
Le blé en herbes
Au creux d’un lit improvisé
J’ai découvert émerveillée
Un ciel superbe

Il venait d’avoir 18 ans
Ça le rendait presqu’ insolent
De certitude
Et pendant qu’il se rhabillait
Déjà vaincue, je retrouvais
Ma solitude

J’aurais voulu le retenir
Pourtant je l’ai laissé partir
Sans faire un geste
Il m’a dit "c’était pas si mal"
Avec la candeur infernale
De sa jeunesse

J’ai mis de l’ordre à mes cheveux
Un peu plus de noir sur mes yeux
Par habitude
J’avais oublié simplement
Que j’avais deux fois 18 ans