martes, 28 de febrero de 2012

"Capri c'est fini"

Hervé VILLARD

Après avoir vu le jour dans un taxi, René Vilard est retiré de la garde de sa mère et placé en orphelinat dès sa plus tendre enfance. Monté à Paris alors qu'il n'est qu'adolescent, il se lie d'amitié avec Daniel Cordier, ancien résistant et galeriste, qui devient son tuteur légal et lui permet de travailler chez un disquaire. Il prend des cours de chant et est repéré par un directeur artistique. Il opte alors pour le nom de scène d'Hervé Vilard. En juin 1965 sort son premier 45 tours, 'Capri c'est fini', qui remporte un succès immédiat et lui fait connaître une gloire soudaine. Ses chansons suivantes n'ont pas un tel succès, mais elles lui permettent de sortir un 33 tours, de commencer quelques tournées en France - auprès de Claude François - et en Europe.

Par la suite, la carrière du chanteur se déplace à l'étranger ; il effectue une tournée de deux ans en Amérique latin où il est très apprécié. En 1970, il s'installe à Buenos Aires. Il sort alors au Mexique sept albums. Hervé Vilard retrouve la popularité en France en 1978 avec le 45 tours 'Nous'. Olympia, Cirque d'Hiver et autres salles de concerts dans toute la France l'accueillent. Son retour est salué par la critique. En 2004, après avoir inauguré une salle de spectacles à son nom dans le Berry de son enfance, il sort un CD où l'on trouve des textes de Marguerite Duras ou Pablo Neruda. Un an plus tard, il écrit sa biographie qui sort sous le nom de 'L' Ame seule' et en 2007 il couche sur le papier une autre période de sa vie, tout aussi douloureuse pour le chanteur. S'il aime l'écriture il n'abandonne pas la scène pour autant. Il se produit dans de nombreuses salles françaises en 2007 et 2008 pour continuer à partager des moments forts avec son public.

CAPRI C'EST FINI

Nous n'irons plus jamais,
où tu m'as dit "je t'aime",
nous n'irons plus jamais,
comme les autres années.

Nous n'irons plus jamais,
ce soir c'est plus la peine,
nous n'irons plus jamais,
comme les autres années.

(REFRAIN) (Bis)
Capri, c'est fini,
et dire que c'était la ville
de mon premier amour,
Capri, c'est fini,
je ne crois pas
que j'y retournerai un jour.

(Strophe)

Parfois je voudrais bien,
te dire recommençons,
mais je perds le courage,
sachant que tu diras non.

(REFRAIN) (Bis)

Nous n'irons plus jamais,
mais je me souviendrai,
du premier rendez-vous,
que tu m'avais donné,
Nous n'irons plus jamais,
comme les autres années,
nous n'irons plus jamais,
plus jamais, plus jamais

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