Alain Souchon, né Alain Kienast le 27 mai 1944 à Casablanca, au Maroc, est un auteur-compositeur-interprète et acteur français (avec une double nationalité suisse).
Alain Souchon naît dans une famille bourgeoise d'origine suisse du côté paternel. Il a quatre frères, deux demi-frères et une demi-sœur. Il vit six mois à Casablanca au Maroc, puis passe son enfance à Paris. Son père est professeur d'anglais au Lycée Claude Bernard à Paris XVIe (qu'il évoque dans la chanson J'étais pas là sur l'album Toto 30 ans, rien que du malheur...) et sa mère romancière. En 1959, sur la route du retour de vacances au ski, leur voiture est percutée par un camion ; son père est tué sur le coup, alors qu'Alain n'a que quatorze ans. Ce décès le marquera profondément et inspirera une chanson qui paraîtra en 1977 dans l'album Jamais content : Dix-huit ans que je t'ai à l'œil.
La famille connaît des difficultés financières. Ne pouvant s'adapter au milieu des autres élèves, il est envoyé, par sa mère, dans un lycée français en Angleterre. Son inscription n'étant pas valide, il reste néanmoins sur place et y vit de petits boulots pendant dix-huit mois. Il y développe son goût pour la chanson. Il évoque ce passage de sa vie dans Londres sur Tamise sur l'album J'ai dix ans et dans la chanson Jamais content. Il rate son baccalauréat par correspondance trois fois,
FOULE SENTIMENTALE
Oh la la la vie en rose
Le rose qu'on nous propose
D'avoir les quantités d'choses
Qui donnent envie d'autre chose
Aïe, on nous fait croire
Que le bonheur c'est d'avoir
De l'avoir plein nos armoires
Dérisions de nous dérisoires car
[Refrain] :
Foule sentimentale
On a soif d'idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
Il se dégage
De ces cartons d'emballage
Des gens lavés, hors d'usage
Et tristes et sans aucun avantage
On nous inflige
Des désirs qui nous affligent
On nous prend faut pas déconner
dès qu'on est né
Pour des cons alors qu'on est
Des
[Refrain]
On nous Claudia Schieffer
On nous Paul-Loup Sulitzer
Oh le mal qu'on peut nous faire
Et qui ravagea la moukère
Du ciel dévale
Un désir qui nous emballe
Pour demain nos enfants pâles
Un mieux, un rêve, un cheval
[Refrain
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