martes, 30 de noviembre de 2010

Mon amant de Saint Jean

Lucienne Delyle est une chanteuse française née à Paris en 1917 et morte en 1962, de leucemie, (à l'âge de 45 ans).

Elle est tout d’abord préparatrice en pharmacie. Passionnée par la chanson française des années 1930, elle pratique la chanson en amatrice sous le nom de Lucienne Delyle. En 1939, Jacques Canetti la remarque lors d’un radio-crochet et l’engage aussitôt. En 1940, elle rencontre le trompettiste de jazz et arrangeur Aimé Barelli qui deviendra son époux et son meilleur collaborateur. De leur union naîtra une fille qui tentera une carrière dans la chanson sous le nom de Minouche Barelli (1947-2004).

Après l’immense succès de Mon amant de Saint-Jean, enregistré en 1942, Lucienne Delyle sera très populaire pendant les années 1950. En 1953, Bruno Coquatrix fait appel à elle, ainsi qu'au jeune Gilbert Bécaud, pour la réouverture de l’Olympia.

Sa carrière décline à la fin des années 1950, en raison d'une leucémie. Lucienne Delyle donne une dernière série de concerts, en compagnie de son époux, sur la scène de Bobino en novembre 1960. Elle s’éteint en mai 1962 à Monte-Carlo, Principauté de Monaco.



Je ne sais pourquoi j'allais danser
A Saint-Jean au musette,
Mais quand un gars m'a pris un baiser,
J'ai frissonné, j'étais chipée
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimais tant,
Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean,
Je restais grisée
Sans volonté
Sous ses baisers.

Sans plus réfléchir, je lui donnais
Le meilleur de mon être
Beau parleur chaque fois qu'il mentait,
Je le savais, mais je l'aimais.
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimais tant,
Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean,
Je restais grisée
Sans volonté
Sous ses baisers.

Mais hélas, à Saint-Jean comme ailleurs
Un serment n'est qu'un leurre
J'étais folle de croire au bonheur,
Et de vouloir garder son cœur.
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimais tant,
Mon bel amour, mon amant de Saint-Jean,
Il ne m'aime plus
C'est du passé
N'en parlons plus.



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